viernes, 28 de marzo de 2008

Le Mexique

L’entrée au Mexique nous provoque de fortes émotions. Tout d’abord parce que nous venons de passer sans problèmes les pays « difficiles » de l’Amérique Centrale et nous entrons donc en Amérique du Nord. En deuxième terme, nous connaissons assez bien le Mexique ce qui nous fait sentir un peu chez nous. Et, comme événement le plus important, nous allons rendre visite à Alexia que habite Cancun. En plus Verónica et Franck vont venir pour quelques jours à Cancun, de manière que nous allons partager plusieurs jours en famille.
Depuis le Belize nous entrons au Mexique par la ville de Chetumal sur la presqu’île de Yucatan. A l’arrivée sur la Riviera Maya nous vivons les fortes émotions de la rencontre avec Alexia. Elle nous conduit à une très belle maison sur les plages des Caraïbes qu’elle a louée pour cette occasion. Le soir, nous faisons connaissance de Carlos, l’ami d’Alexia, dont nous apprécions rapidement la sympathie.

Le séjour en famille à la Riviera Maya se passe superbe, mais trop rapide. Nous visitons les ruines maya de Cobá, Tulum, Chichen Itza et Uxmal. Nous profitons des plages merveilleuses et d’une gastronomie haut de gamme. La facture des adieux est lourde mais nous sommes tous contents d’avoir pu vivre ces moments ensemble.

Vicky et moi, nous reprenons notre chemin vers le nord, en passant par les villes de Campeche, Villahermosa, Veracruz, Tuxpan, Ciudad Victoria, Monterrey, San Pedro et Chihuahua. Près de Villahermosa nous visitons les ruines de Comalcalco, les seules construites avec des briques, situées dans la région du cacao. À Monterrey, le garage Land Rover nous informe d’un problème avec la pompe du carburant. Il faudrait la changer, mais au Mexique il n’y pas moyen d’obtenir la pièce de rechange. Nous devons donc continuer en espérant d'arriver aux États-Unis afin d’obtenir cette pièce.

Depuis Chihuahua, nous prenons le train pour visiter les « Barrancas del Cobre », un ensemble impressionnant de canyons qui dépasse en grandeur et en profondeur le plus fameux Grand Canyon du Colorado.

Heureusement, la voiture tient le coup et nous arrivons sans problèmes à la frontière des États-Unis.

martes, 4 de marzo de 2008

Amérique Centrale


L’entrée au Costa Rica nous surprend sous une impressionnante pluie tropicale. Un rideau d’eau ne nous laisse presque pas voir le chemin. Le lendemain, avec un temps plus agréable, nous découvrons l’exceptionnelle végétation du pays. Nous passons notre seconde nuit dans la forêt, dans une petite cabane au bruit d’une nouvelle pluie, mais le lendemain, c’est le soleil et le chant des oiseaux qui nous réveillent au petit matin. Une visite à une ferme de papillons nous permet d'admirer leur beauté. Nous couronnons notre passage par ce pays merveilleux dans un lodge au bord du Pacifique garni d’une excursion sur la baie marine.
On nous avait beaucoup parlé de l’insécurité au Nicaragua et au Honduras et c’est donc un peu craintifs que nous entrions dans cette région. Pourtant les gens sont très aimables et nous sommes surpris par la beauté coloniale de la ville de Granada au Nicaragua, alors que le passage par Honduras s’est fait en une seule journée. Arrivés au petit pays d’El Salvador, celui-ci nous présente des paysages merveilleux, une gastronomie excellente et nous dégustons des crevettes super géantes.
Le Guatemala offre des lieux d’un intérêt suprême. Tout d’abord nous visitons Antigua, l’ancienne capitale historique de l’Amérique Centrale pendant presque 300 ans. Ici, tout est original, de l’époque coloniale. Une ville très émouvante. Ensuite, nous passons une matinée au marché des artisans à Chichigastenango. Un véritable festival de couleurs. Ensuite, c’est le tour du lac Atitlán, entouré de volcans offrant une image merveilleuse. Le passage par les montagnes centrales du Guatemala nous fait vivre quelques aventures 4x4 avant d’arriver au dessert du pays : les impressionnantes ruines Mayas de Tikal.
Notre dernier arrêt en Amérique Centrale se déroule au Bélize. Un petit pays plein de surprises : la plupart de la population est d’origine africaine, on parle l’anglais et bien qu'il s'agisse d’une ex-colonie britannique, on conduit à droite. Les plages de Placencia, toujours au Bélize, nous paraissent quelque chose comme « près du paradis » ce qui nous offre une finale exceptionnelle de ce sous-continent.

miércoles, 27 de febrero de 2008

Nous sommes Grands-Parents !


Aujourd'hui, Luciana, fille de Betty et Alejandro est née. C'est notre première petite-fille. Nous sommes très emus et très contents. Nous désirons partager cette bonne nouvelle avec tous nos amis.

domingo, 17 de febrero de 2008

Colombie et Panama


En attendant que notre véhicule voyage en bateau au Panama, nous profitons pour faire un saut en Colombie, à l’historique ville de Cartagena de Indias. Cette ville sur les Caraïbes, nous reçoit avec beaucoup de couleur, de rythme, de chaleur et un centre historique très propre, soigneusement restauré et donc digne d’être visité. Par contre, les centaines ou même milliers de vendeurs dans les rues, qui vous offrent de tout, et avec une insistance assez gênante, finissent par gêner notre séjour.
Nous quittons donc l'Amérique du Sud et nous nous lançons à la découverte de l’Amérique Centrale que nous ne connaissons pas.
A Panama City, nous faisons le tour de ville classique que nous réalisons dans toutes les villes importantes que nous visitons pour la première fois, et bien sûr nous assistons, au canal de Panama, au passage des grands bateaux Panamax à travers les écluses. Deux jours après notre arrivée au Panama nous avons déjà pu récupérer notre Land Rover, en parfaite santé, ce qui nous permet de continuer notre voyage vers le nord. Nous traversons l’imposant « Puente de las Americas » par-dessus le canal de Panama, la fine ligne d’eau qui sépare les Amériques en deux sous-continents.
Dans la province de Chiriquí, la dernière avant la frontière de Costa Rica et selon les guides de tourisme, la plus belle province de Panama, nous profitons d’un jour de plage et d’un autre dans les sauvages forêts en haute montagne. Quelle végétation extraordinaire !

viernes, 8 de febrero de 2008

Les Iles Galápagos


Les mystérieuses et convoitées Îles Galapagos se trouvent à 1'000 km de la côte équatorienne, entourées par les changeantes couleurs bleues et azures du Pacifique. Cet archipel a été formé par l’éruption furieuse des volcans, il y a environ dix millions d’années.
Avec nos amis Peter et Lía, nous arrivons en avion sur l’île de Baltra, où une « panga » nous conduit sur notre bateau de croisière « Santa Cruz ». Pendant les 5 prochains jours, nous visitons plusieurs îles et notre sympathique guide Marcela nous explique, toujours avec un sourire, tous les détails des îles et de la faune terrestre et marine.
Répéter les explications de Marcela et décrire tout ce que nous avons vécu, est une tâche presque impossible. Mais si vous désirez observer les pinsons de Darwin, vous balader entre les iguanes terrestres et marines, vous laisser surprendre par les couleurs et les dimensions des crabes, sentir les pélicans voler au-dessus de votre tête, nager dans la mer en compagnie des loups de mer et des poissons de toutes les couleurs, observer les déclarations d’amour des fous à pied bleus, admirer l’énorme poche rouge gonflée de l’oiseau frégate du Pacifique célibataire cherchant sa copine, connaître les différentes compositions des éruptions volcaniques et finalement rester impressionné par les tortues gigantesques, alors les Îles Galapagos sont votre prochaine destination de voyage.
Nous y avons passé cinq jours inoubliables, pleins d’émotion et d’admiration pour la vie sur ces îles et dans leur mer, en bonne compagnie, une excellente gastronomie à bord et des couchés de soleil mémorables sur le Pacifique.
Grâce à une saine politique de conservation, les Îles Galapagos peuvent encore être visitées. Profitez-en dès que possible !


lunes, 4 de febrero de 2008

L'Equateur

L’entrée en Équateur nous surprend positivement. Tout d’abord les formalités à la douane sont simples et rapides. Après avoir parcouru quelque 5'000 km de désert pendant les deux dernières semaines, nous nous trouvons tout d'un coup dans la végétation des Andes. Quel plaisir pour les yeux de retrouver le vert. Nous nous croyons en Suisse : il y des vaches sur les champs verts !
Le chemin sinueux nous mène à la ville de Loja, où nous passons notre première nuit équatorienne. Un petit séjour de détente dans le village Vilcabamba, garni par le spa de l’auberge en pleine forêt, une nourriture bio et une végétation subtropicale nous fournissent de nouvelles énergies pour continuer le voyage.
A Cuenca, la ville considérée la plus belle de l’Équateur, nous admirons son centre historique, les maisons coloniales, les habitants natifs et l’amabilité des gens.
Nous continuons notre route par l’épine dorsale de l’Équateur, dans le haut plateau entre les deux chaînes des Andes. Nous nous trouvons donc toujours à une altitude entre 2'000 et 3'000 mètres, des fois même dépassant les 3'500 mètres. A part la fatigue logique provoquée par le manque d’oxygène, nous n’avons pas trop de difficultés à nous adapter à ces altitudes.
Une fête typique dans le village de Tambo nous fait arrêter, surpris. Toutes les rues du village sont bloquées. Nous n’avons pas le choix et nous assistons à la fête, avec plaisir. Mais quand on nous dit que les gens vont danser toute la matinée et tout l’après-midi, nous nous inquiétons un peu puisque c'est un de ces rares jours où nous avions réservé et payé un hôtel à l’avance et il manquait bien des kilomètres pour y arriver. Finalement nous trouvons un chemin étroit, cahoteux, en montée impressionnante et avec un précipice qui vous coupe le souffle, pour nous détourner de la fête et retrouver la route principale. J’ai dû utiliser la boîte de vitesse à réduction et monter la Land Rover en première vitesse ! Ceux qui connaissent la conduite 4x4 peuvent s’imaginer la difficulté de ce petit chemin. Un peu plus loin, le brouillard et la pluie nous enveloppent; nous ne voyons pas à 10 mètres, le goudron disparaît et une dense boue couvre la route. Nous dansons d’un côté à l’autre sur la route. Heureusement il n’y a pas beaucoup de trafic. Enfin, dans un virage, une camionnette qui avait dérapé reste immobile dans la boue à côté de la route. Je sors ma courroie de dépannage et je raccroche la camionnette en panne. Après quelques efforts, j’arrive à sortir le malheureux de sa situation. Le chauffeur me remercie en disant : « tu m’as sauvé la vie » et nous sommes contents d’avoir pu aider. Et tout cela dans le dense brouillard en manoeuvrant sur la route. Heureusement le peu de trafic passe à basse vitesse à cause de l’état de la route.
Enfin, nous arrivons à Baños, un village aux eaux thermales où nous prenons un jour de repos au spa de Luna Runtun, un complexe hôtelier situé 400 mètres au-dessus du village, administré par un fribourgeois. Nous nous trouvons au pied du volcan Tungurahua qui est entré en éruption il y a quelques jours. Nous écoutons ses explosions, nous sentons ses gaz sulfureux, mais nous ne le voyons pas, à cause du mauvais temps. Une excursion à Puyo nous fait vivre la végétation de l’Amazonie équatorienne.
En nous rapprochant de Quito, notre émotion s'accroît en observant au GPS les degrés de latitude qui s’en vont et que nous nous approchons du zéro, donc de la moitié du monde.
Là nous prenons les photos classiques : un pied sur l’hémisphère sud, l’autre sur l’hémisphère nord.
La ville de Quito nous résulte sympathique. Le centre historique est très beau. Nous admirons l’impressionnant décor en or dans l’église de la Compañia de Jesus, les bâtiments coloniaux, les places et les gens typiques du pays. Nous couronnons notre séjour avec une excursion dans la forêt subtropicale que et une soirée de danses typiques, lesquelles transmettent une joie et une sympathie peu communes dans ce monde de crises et de guerre.
En somme, l’Équateur nous a surpris agréablement. Les gens sont super-sympa et montrent beaucoup de respect pour le touriste; le pays et les routes sont assez propres, la vie est bon marché, surtout le carburant diesel à USD 1.03 le gallon (!) et les bananes à USD 0.20 le kilo.
VIVE L’ÉQUATEUR !!!

jueves, 31 de enero de 2008

Le Pérou


Le passage par la douane du Pérou est un peu pénible. Au-delà du passeport et des documents de la voiture, il fallait remplir un formulaire sur lequel 5 autorités différentes devaient y apposer leur tampon, sans que nous comprenions à quoi ça sert. Enfin, nous sommes encore loin de l’intégration et de la fraternité sud-américaines.
La première chose qui nous frappe un peu au Pérou, c’est la pauvreté de ses habitants et la saleté des routes.
Après avoir parcouru des déserts sans fin, nous arrivons au pied des Andes à Arequipa. Le centre historique de cette ville est d’une beauté exceptionnelle et dans les alentours le volcan Misti se détache parmi les pointes des Andes. La route classique du tourisme monte depuis Arequipa à Puno et de là à Cusco et Machu Pichu. Comme nous l’avions déjà fait, il y plus de 30 ans, nous nous conformons avec la beauté du centre-ville.
Notre prochain arrêt à Nazca nous fait vivre l’émotion d’observer les routes et les figures tracées par des anciennes cultures dans le désert, seulement observables depuis un avion. Nous partons donc de bonne heure avec un monomoteur pour faire l’impressionnant tour de ces dessins qui restent jusqu’aujourd’hui sans explications scientifiques.
À Lima, nous sommes surpris par la beauté et le luxe du centre historique qui malheureusement cohabite avec la pauvreté du peuple.
Nous continuons vers le nord et c’est toujours le désert en dehors des zones habitées. Fatigués de cette image extrêmement aride, nous décidons de pénétrer de nouveau dans les Andes. Ainsi nous montons à Huaraz, une ville andine à 3'100 m d’altitude, au pied du Huascarán de 6'768 m.s.n.m., la montagne la plus haute du Pérou. Le paysage est extraordinaire.
Au lendemain nous descendons le « Cañón del Pato » (Canyon du Canard), un ravin à vous couper le souffle. Le chemin est épouvantable, mais le paysage est unique. Une récente émission de la chaîne de TV « Discovery » a classé cette route de pierre à la deuxième place, parmi les cinq routes les plus difficiles au monde qu’il faut parcourir avant de mourir. Nous comprenons maintenant pourquoi nous avions mis 5 heures pour faire les 70 km centraux du ravin.
Le Pérou étant une boîte de surprises archéologiques, nous en trouvons encore deux beaux exemples au nord : la tombe de M. Sipan, trouvée il y a seulement une vingtaine d’années et considérée comme la découverte archéologique la plus importante des temps modernes et les ruines de la ville de Chan Chan, une culture Pré Inca de coutumes surprenantes.
A Piura, dernière ville du Pérou, nous goûtons encore une fois le fameux ceviche, le poisson cru cuit au jus de citron, avant de nous diriger vers la frontière de l’Équateur.